Documentaire |
51' |
1999 |
couleur |
4/3 |
Betacam SP
Version originale: Français
Sous-titres: Allemands
En 1997, la Suisse connaît une période de chômage sans précédent. Pour faire face à cette situation inquiétante, un maître mot: la formation. Les autorités développent ce qu’elles appellent des «mesures actives sur le marché du travail». Ainsi, onze chômeurs âgés de 22 à 49 ans se voient proposer une formation de six moi qui vise à donner les bases d’un métier encore inédit, celui d’ «agent d’écologie». L’idée-force du projet est de créer de nouveaux emplois dans les domaines liés à l’environnement. Au programme: entretien d’espaces verts, gestion des déchets et compostage. Nous avons suivi ces personnes caméra en main pour partager au jour le jour leurs espoirs, leurs doutes et leurs colères parfois. Plus que la condition de chômeur c’est la volonté de chercher de nouveaux débouchés pour conjurer le sort des victimes de la mutation du travail qui nous a motivé. À travers ce film, nous voulons proposer un regard et une réflexion sur cette question, aujourd’hui cruciale.
Réalisé avec la collaboration de Claude Muret Caméra Camille Cottagnoud, Victor Baumgartner Son Bastien Moëckli Montage Alex Mayenfisch Conformation Stéphane Goël Mixage Luc Yersin Musique Jean-Marie Reymond Production Climage / Alex Mayenfisch Coproduction Télévision suisse romande avec le soutien de Office fédéral de la culture (DFI), Fondation vaudoise pour le cinéma
“Alex Mayenfisch se fond littéralement dans le groupe de chômeurs. Sa caméra est de tous les instants: il filme les participants de leur première rencontre avec les animateurs du cours à la verrée d’adieu.”
24 Heures
“Même si la réalité aiguë du chômage a changé, les questions posées par le film sur la formation proposée aux sans-emploi et les ouvertures illusoires qu’elle est censée déclencher restent pertinentes.”
Le Temps
“Nous avons affaire là à un vrai reportage, dans la mesure où l’enjeu du tournage se décidait au jour le jour. On a vraiment le sentiment de voir la situation évoluer en temps réel.”
L’Evénement syndical